lundi 30 avril 2012

Le Court-métrage << Le Zéro>>






    À Varangeville-sur-mer   je me trouve avec le  réalisateur d’un beau documentaire fait il y a presque 10 ans.

Dans sa chambre,  se trouve un rétroprojecteur bien installé qui me  donne la sensation d’être dans une petite salle de cinéma d'auteur.

Le film commence et là je vois qu’il n’y a rien d’amateur : de belles images faites en négatif avec une caméra 35mm, un casting étonnant et une grâce unique dans la façon de raconter l’histoire. Je me sens chanceuse d’être  là.
   
   Au cours du film je ne peux pas dire que le cadrage de la caméra et le montage ont  été fantastiques.En revanche, la subtilité  et la composition de l'œuvre étaient touchantes  de sorte que le manque de technique pourrait être pardonné.

  Le plus intéressant est que je pouvais comprendre la similarité entre le sujet du film et la vie personnelle du réalisateur.

Vrai passionné  de jeux de hasard  depuis ses 18 ans, George Sebag a écrit ce scénario en s’inspirant de sa  propre expérience. Le script a été oublié dans les toilettes  par Sebag. Pendant un dîner chez lui, un ami  personnel de sa femme  qui était producteur de cinéma trouve les écrits et lui propose la réalisation du projet.

  Sebag accepte tout de suite et les deux s’engagent dans cette production.

Une semaine avant le tournage parfaitement planifié, le producteur abandonne le projet à cause d’une grande  production qui lui a été proposé.

   Sebag, metteur en scène expérimenté,  se retrouve sans soutien. Il décide malgré tout de n’a pas laisser passer l’opportunité de réaliser son premier court-métrage étant donné qu’il avait toute une équipe et un casting  qui travaillaient  pour lui  et une bonne partie de matériel.

   L’histoire commence avec son  personnage principal un mendiant, appelé zéro, interprété par l’Américain Jango Edwards, qui avec l’aumône achète un costume et va au casino. Là-bas il va faire des paris. Bien évidemment sur le nombre zéro. Il gagne une fois. Il relance son pari sur le nombre de zéro, il gagne une deuxième fois. Il répète son pari une troisième, une quatrième, une cinquième fois et  il gagne toujours.

  Il continue.

Il joue encore sur le zéro une douzaine de fois et  il gagne encore.  Il joue  jusqu’ à  faire sauter la  banque sur le zéro et il gagne à chaque fois.
Le casino ferme.

 Dans la rue, le monsieur Zéro, auparavant sous-estimé par tous, est maintenant admiré et respecté.

 L’œuvre est accompagnée de la douce chanson << Strangers in the night>>  interprété par Frank Sinatra.
 Les droits de la chanson ont été donnés par la Universal Music, après avoir vu le film. Une chance inexplicable car peu de demandes de réalisateurs peu connus sont examinées par cette maison de production.
 
On trouve ce beau court sur Internet.

http://www.youtube.com/watch?v=4iHS-wSvs78

Il vaut la peine le jeter un coup d'œil.



Gabriela Perriere

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