dimanche 11 mars 2012

Le verlan: une introduction à l'évolution de la langue française


Vous trouverez dans cette rubrique des articles traitant des problématiques de la langue française, de son utilisation contemporaine et de ses expressions les plus difficiles à apprendre pour les non francophones, à savoir les expressions idiomatiques, puisqu’elles sont par définition « propres à une langue ».

Commençons par aborder un sujet qui nous touche tous dans la vie quotidienne, l’utilisation du verlan. Cet argot parfois appelé « langage des jeunes » ou « langue des jeunes » est en fait plus complexe qu’il n’y paraît puisqu’il associe inversion de syllabes et origines plurielles. En effet, le mot « verlan » est tout simplement formé de l’inversion des syllabes du mot « envers » précédé de l’article défini « le » qui perd son « e » devant une voyelle. Autrement dit, de « l’envers », on passe à « vers-l’en » qui devient ensuite « verlan ». Il faut cependant faire attention car les syllabes du mot en « verlan » ne correspondent pas nécessairement aux syllabes du mot « à l’endroit ». Par exemple, le mot fête passe par l’étape « fêteu » avant de devenir « teuf ». Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Si le verlan ne se composait que de mots français, les non francophones (et francophones !) pourraient facilement inverser les syllabes et retrouver le mot d’origine ; ce n’est malheureusement pas aussi simple. De fait, certains mots de l’argot des jeunes proviennent des adjectifs antillais, des proverbes africains ou encore des mots d’arabe. Ainsi, le mot « sum » vient de la langue arabe, dans laquelle il signifie « venin ». L’expression « avoir le sum » voudrait donc dire avoir du « venin » contre quelqu’un. C’est à n’y rien comprendre ! Mais peut-être est-ce l’effet recherché ? Le « verlan » met-il en danger la langue française ? La question fait débat. Et vous, qu’en pensez-vous ?

L'histoire de France et ses grands personnages : une introduction


Vous trouverez dans cette rubrique des articles traitant de l'histoire de France en général mais aussi des portraits de personnages ayant marqué la société française, que ce soit d'un point de vue économique, politique ou social.

En guise d'introduction, un portrait d'Armand Jean du Plessis plus communément connu sous le nom de cardinal de Richelieu. Il s'agit d'une émission radio diffusée sur France Inter, son nom est "La marche de l'Histoire". Vous trouverez ci-dessous le lien Internet et le résumé de la séquence diffusée le 24 mai 2011:

Richelieu, bâtisseur. Raconter, le cardinal et son partenariat dissymétrique avec le roi Louis XIII à partir des romans d’Alexandre Dumas, c’est une habitude mais c’est une aventure assez risquée. Nous allons aujourd’hui travailler autrement, à chaud et à sable,  Richelieu restera dans son habit rouge de cardinal, mais revêtira aussi celui d’éminentissime bâtisseur. C’est qu’afin d’associer durablement son image et son programme de principal ministre à la glorification de la monarchie, Richelieu avait entreprit trois chantiers, qui valent presque autant que son testament politique :
Le palais Cardinal, l’actuel Palais Royal, la Sorbonne, et, dans son fief, à la limite du Poitou, il a construit le plus vaste château jamais entreprit par un particulier et rien moins qu’une ville nouvelle.